Voici la chronique de Contes et Châtiments, premier album de Sainte Ombre.
Tracklist :
01 - Ouverture
02 - Monsieur le Comte
03 - Terre d'espérance
04 - Abigaïl
05 - Martyrs
06 - Derrière les pierres
07 - Onirik
08 - Destination finale
09 - Prière
10 - Prophétie
L'album commence sur "Ouverture", qui donne un aspect très épique à la composition, on s'attend à quelque chose qui oscille entre Rainbow, Helloween et Epica.
"Monsieur le Comte" commence, dans un style proche de Headless Cross, tant par le thème que le style choisi, avec un texte évoquant un être pouvant être le fils de Dracula et d'Erzebeth Bathory, une musicalité de couplet typiquement heavy, si on excepte l'arrangement très fouillé, avec un pont qui sonne très JS Bach.
"Terre d'espérance" est plus calme, avec une dominance de claviers bien gérée.
"Abigail" a un côté résolument gothique, donné par l'emploi d'un son d'orgue liturgique et d'accords plaqués, un texte jonglant entre noirceur et candeur. Les transitions avec l'orchestre à cordes sont très bien vues. C'est le calme avant la tempête. A noter, Abigaïl est aussi le prénom de la fille de David et Céline.
"Martyrs" est l'un des titres les plus énergiques. Il débute par une rythmique de feu, un petit moment de calme avec le couplet, puis une montée en puissance qui augure un refrain explosif. C'est le morceau d'ouverture des concerts de Sainte-Ombre.
"Derrière les pierres" est l'un des titres les plus complexes. Musicalement parlant, l'intro/couplet est un modèle du genre, le refrain est plus calme, exploitant parfaitement la tonalité choisie. Le pont, très calme, donne une ampleur dramatique, qui laisse l'esprit imaginer ce qui se passe derrière. L'emploi de sons de cuivres (de très bonne qualité par ailleurs) donne cette dimension épique.
Des choeurs et une harpe annoncent "Onirik", titre on ne peut mieux choisi pour cet interlude.
Céline au tom basse, qui n'hésite pas à frapper dans une intro qui sonne un peu comme Ariel de Rainbow, pour une "Destination Finale" qui déménage assez fort. La chanson sonne très Blackmore, ce qui est de très bon goût pour donner à la fois force et justesse aux riffs.
Orchestre à cordes pour une "Prière" qui est adressée avec force, avec une sonorité heavy très prononcée.
L'album s'achève par une "Prophétie" aux accents dramatiques très poussés, avec un arrangement orchestral de très haute volée et un texte poignant.
Un album à posséder absolument, d'un futur très grand groupe. Enregistré de manière irréprochable.